L’Arbre à sang
mercredi 29 — 19:00
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texte Angus Cerini traduit de l’anglais par Dominique Hollier, mise en scène, scénographie, costumes Tommy Milliot, création lumière Nicolas Marie, création son Vanessa court, régie générale Romuald Boissenin, assistanat à la mise en scène Matthieu Heydon, avec Lena Garrel, Dominique Hollier, Aude Rouanet, crédit photo Pauline Le Goff
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production Nouveau Théâtre Besançon Centre dramatique national – Tommy Milliot, artiste associé du CENTQUATRE-PARIS, avec le soutien à la traduction de la Maison Antoine Vitez
The Bleeding Tree a été produit pour la première fois par Griffin Theatre Company, le 7 août 2015 au SBW Stables Theatre, Sydney, Australie, dans une mise en scène de Lee Lewis, une scénographie de Renée Mulder, des éclairages de Verity Hampson et une musique de Steve Toulmin. La distribution était composée de Paula Arundell, Airlie Dodds, Shari Sebbens
M’man, Ada et Ida viennent de mettre fin à des années de calvaire sordide et violent en tuant l’Homme, époux et père. Dans leur ferme isolée du bush, elles ont dorénavant trois jours pour faire disparaitre ce corps encombrant tout en recevant la visite des voisins curieux et des animaux voraces.
Entre le quotidien des violences domestiques, la force des liens familiaux et les ramifications de la vengeance au féminin, cette pièce fait de nous les témoins ou les complices de cette intrigue macabre et bouleversante.
Adaptée et traduite du texte de l’auteur australien Angus Cérini par Dominique Hollier et mise en scène par Tommy Milliot, cette comédie noire est portée par un récit choral très rythmé. Rendant hommage à une « poésie rurale », sa langue est puissante et brutale.
Tour à tour protagonistes ou narratrices, les trois comédiennes incarnent avec subtilité cette fable haletante aux allures de récit mythique. Ensemble, elles connaîtront satisfaction, exaltation, sidération, culpabilité et enfin la libération ?
« Je voulais parler de la violence des hommes que les femmes subissent et de comment nous, en tant que société, nous restons là sans intervenir. » Angus Cerini
